Thèse soutenue

Étude du trans-épissage comme outil de thérapie génique dans le modèle canin de la mucopolysaccharidose de type VII

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Auteur / Autrice : Sylvain Sachot
Direction : Philippe Moullier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Biologie moléculaire
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Parmi les stratégies correctives en thérapie génique, le trans-épissage permet de remplacer, au niveau de l'ARN pré-messager, une séquence mutante par une séquence normale exogène portée par un « PTM » dans une réaction contrôlée par le spliceosome. Dans cette étude, nous avons évalué la faisabilité du trans-épissage dans le modèle canin de la mucopolysaccharidose de type VII. Nous avons testé différents PTM, de même que différentes molécules adjuvantes, le snRNAU7 et les ARN bifonctionnels. Nos résultats montrent que dans un système minigène, le trans-épissage permet la reprogrammation de l’ARN pré-messager ß-glucuronidase, détectable au niveau moléculaire comme au niveau protéique. Cependant, les choses sont beaucoup plus compliquées dans un environnement naturel. Les PTM sont ici capables d'interagir avec leur cible, mais l'efficacité de la réaction est le facteur limitant le plus critique. Ainsi, s'il a pu être possible de détecter des ARN messagers « trans-épissés », notamment en présence du snRNA U7 et des ARN bifonctionnels, nous n'avons jamais été en mesure de détecter de protéine issue de la réaction de trans-épissage dans cet environnement. Cette étude, ainsi que d'autres, pointent la difficulté de manipulation du trans-épissage dans les protocoles de thérapie génique.