Thèse soutenue

Caractérisation biochimique de l'algue Grateloupia turuturu, évaluation de ses potentialités de valorisation via un procédé de digestion enzymatique et la purification partielle d'un pigment d'intérêt (R-phycoétythrine)

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Auteur / Autrice : Claire Denis
Direction : Joël FleurencePascal Jaouen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des organismes
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Grateloupia turuturu Yamada est une macroalgue rouge originaire du Japon qui prolifère sur les côtes bretonnes depuis une vingtaine d’années. L’étude de la composition biochimique et de ses variations saisonnières est réalisée afin d’évaluer les voies de valorisations potentielles de cette espèce. La meilleure période de collecte de cette algue pour une utilisation en alimentation humaine (ex : légumes de mer) se situe entre février et juin. La voie de valorisation biotechnologique explorée est la production R-phycoérythrine. Deux méthodes sont testées pour extraire ce pigment : l’hydrolyse enzymatique des thalles par des polysaccharidases et le cryobroyage. Les meilleurs résultats sont obtenus avec le cryobroyage, l’hydrolyse enzymatique étant mieux adaptée à l’extraction des oligosaccharides qu’à celle de la R-phycoérythrine. L’étude comparée des techniques de purification de la R-phycoérythrine (la précipitation au sulfate d’ammonium, le système biphasique aqueux, l’ultrafiltration) montre que la précipitation à 80% de saturation au sulfate d’ammonium et l’ultrafiltration sur membrane en polyéther sulfone de seuil de coupure 30 kDa sont les deux procédés qui donnent les meilleurs résultats. Par ailleurs, les extraits hydrosolubles et liposolubles de G.  turuturu testés ne présentent pas d’activités cytotoxiques à l’encontre de cellules cancéreuses ni de neurotoxicité significative sur larves de diptères, mais présentent une activité élicitrice des mécanismes de défense des cellules de vignes. Ces résultats confortent les potentialités de valorisation de cette algue en alimentation humaine comme légume de mer ou produit alimentaire intermédiaire (PAI).