Influence de l'inhibition synaptique sur le codage de l'information par les cellules mitrales du bulbe olfactif
Auteur / Autrice : | Maxime Ambard |
Direction : | Frédéric Alexandre, Dominique Martinez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 08/06/2009 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | IAEM Lorraine |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LORIA |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Paul Haton |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Alexandre, Dominique Martinez, Hugues Berry, Philippe Tarroux, Noëlle Carbonell, Hélène Paugam-Moisy, Nathalie Buonviso | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hugues Berry, Philippe Tarroux |
Résumé
Le bulbe olfactif est principalement constitué de neurones excitateurs, dits cellules mitrales, interconnectés via des inter-neurones inhibiteurs, dits cellules granulaires. L'analyse de données expérimentales recueillies en condition in vitro dans des tranches de bulbe olfactif de rats révèle que le caractère phasé des potentiels d'action des cellules mitrales relativement aux oscillations du potentiel de champ local est largement atténué lorsque l'on bloque pharmacologiquement l'inhibition provenant des granules, mettant ainsi en évidence le rôle primordial de l'inhibition synaptique. Les fluctuations de la conductance synaptique inhibitrice sont corrélées à celles mesurées sur le potentiel de champ local. Une relation entre l'inhibition reçue et la phase des potentiels d'action est dévoilée. Un neurone aura plus de chance d'émettre en phase s'il reçoit un nombre important d'événements synaptiques inhibiteurs et si ces événements sont eux-même phasés. Ces résultats sont rassemblés au sein d'un modèle informatique de bulbe olfactif afin d'explorer les capacités de codage de l'interaction mitrale-granule. Après avoir montré que le transfert d'information des cellules mitrales semble plus résider dans leurs instants précis d'émission de potentiels d'action au cours des oscillations que dans leurs fréquences de décharges, une étude analytique conclut que la robustesse du code produit par les cellules mitrales lors des oscillations du réseau est conditionnée par une forte interaction synaptique. Nous appliquons notre modèle de bulbe olfactif pour reconnaître des odeurs à l'aide d'une matrice de capteurs de gaz artificiels.