Etude du mécanisme d’action des composés thiényl-pyrimidines et azines sur les prions et leur valorisation potentielle dans un test diagnostic des ESST
Auteur / Autrice : | Adeline Ayrolles-Torro |
Direction : | Jean-Michel Verdier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; ....-2014) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les maladies à prions sont des affections neurodégénératives fatales, qui affectent aussi bien les hommes que les animaux. Aucun test de diagnostic précoce commercialisé, ni de traitement efficace n'existe. L'agent infectieux est composé principalement de la forme anormalement repliée, nommée PrPSc, de la protéine prion cellulaire, PrPC. Même si le cycle de réplication des prions n'est pas totalement connu, la majorité des stratégies thérapeutiques ciblent les formes monomériques PrPC, PrPSc, ainsi que les fibrilles amyloïdes. Des intermédiaires dimériques ou trimériques de PrPSc récemment décrits, seraient à l'origine d'un état préamyloïde instable. Nous proposons que des petites molécules pourraient interagir avec des intermédiaires préamyloïdes, afin de bloquer le cycle de réplication des prions. Dans ce but, nous avons utilisé une approche de criblage virtuel, suivie d'un criblage sur des cellules infectées par les prions. Une famille de composés thiényls pyrimidines et azines, capable de stabiliser des dimères de PrPSc a été identifiée. Les études in vivo indiquent que la pré-incubation des composés avec des extraits de cerveaux, réduit le titre infectieux, suggérant un potentiel thérapeutique. Le mécanisme d'action de ces molécules a été recherché et nous proposons que les composés interagissent avec les prions via un mécanisme d'agrégation. Les composés thiényls pyrimidines permettent de discriminer rapidement des homogénats infectés de ceux qui sont sains, par la présence des dimères de PrPSc en immunoblot et pourraient être valorisés dans le diagnostic des ESST.