Thèse soutenue

Les ursidés au naturel et au figuré pendant la préhistoire

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Auteur / Autrice : Elena Paillet
Direction : Denis Vialou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Randall Keith White
Examinateurs / Examinatrices : Denis Vialou, Patrick Paillet, Marylène Patou-Mathis
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Geneste, César González Sainz

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Rarement figuré dans le bestiaire paléolithique, l’ours n’en est pas moins l’un des animaux les plus proches de l’homme, par son physique, son éthologie et sa stature. Au-delà d’un nécessaire inventaire des représentations d’ours de l’art du Paléolithique supérieur, notre recherche s’inscrit dans l’approche naturaliste des animaux figurés dans l’art préhistorique développée au Muséum national d’Histoire naturelle. Dans ce cadre nous avons étudié et analysé près de deux cent représentations dans l’art pariétal et mobilier provenant de toute l’Europe. Nous les avons aussi mises en comparaison avec des représentations de l’animal issues des arts rupestres de l’Holocène (Asie, Europe du Nord, Amérique du Nord). Ce travail a permis de mettre en lumière de grandes convergences, parfois à travers le temps et l’espace. Elles portent notamment sur les « clés d’identification », que nous avons définies. La massivité, la rondeur du corps de l’animal, la forme de sa tête et de ses oreilles permettent de le déterminer. Nous nous sommes également intéressés au réalisme des représentations ainsi qu’à leur contexte thématique, topographique et archéologique. Plus généralement, nous nous sommes interrogés sur la valeur allégorique susceptible d’être portée par l’image. Nous considérons que certaines représentations d’ours ont pu acquérir une portée symbolique importante mais rien en l’état de notre recherche ne permet d’attester d’un rôle cultuel ou culturel particulier de l’ours dans les cultures du Paléolithique supérieur.