Evolution phénotypique, phylogéographie et insularité des chauves-souris du bassin méditerranéen occidental
Auteur / Autrice : | Allowen Evin |
Direction : | Louis Deharveng, Michel Baylac, Jean-Marc Pons |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Denis Vigne |
Examinateurs / Examinatrices : Louis Deharveng, Michel Baylac, Éric Petit | |
Rapporteur / Rapporteuse : Leandro Monteiro, Stéphane Aulagnier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le bassin méditerranéen est l’un des vingt-cinq hotspots de biodiversité dans le monde. Une telle diversité résulte à la fois de la présence de nombreuses îles et d'une histoire géologique et climatique complexe. L’objectif principal de ce travail était d’améliorer nos connaissances sur l’évolution des chauves-souris dans le bassin méditerranéen. Deux aspects de l’évolution des chauves-souris ont été particulièrement explorés à l’aide de l’emploi combiné d’approches moléculaires et morphométriques!: l’évolution dans les îles, avec une attention particulière sur la Corse, et l’évolution des complexes d’espèces (Murins de grande taille, Pipistrellus et Plecotus). Les principaux résultats sont les suivants!: (1) la faune des chauves-souris corse semble résulter d’un assemblage de lignées originaires d’Europe et d’Afrique du Nord. Etonnamment, alors que toutes les populations insulaires, incluses dans cette étude, présentent des différences phénotypiques, seules quelque unes sont distinctes de leur homologues continentaux d’un point de vue moléculaire!; Globalement, l’évolution insulaire semble être un facteur important dans la mise en place des diversités moléculaire et morphométrique observées au sein du bassin méditerranéen!; (3) Le manque général de congruence entre le signal moléculaire de la phylogénie et la structuration phénotypique suggère qu’une évolution adaptative a pu contribuer à la diversification morphologique observée. La sélection naturelle, potentiellement liée aux régimes alimentaires, pourrait être responsable des cas de convergence phénotypique, documentés dans cette étude.