Les pratiques du socialbookmarking dans le domaine de l'éducation : affordances sémantiques, socio-cognitives et formatives
Auteur / Autrice : | Michèle Drechsler |
Direction : | Vincent Meyer, Brigitte Simonnot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 13/11/2009 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz ; 2000-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Charles Max |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Durampart, Patricia Champy-Remoussenard, Nathalie Pinède-Wojciechowski |
Mots clés
Résumé
Le web est devenu participatif et de nouvelles pratiques de catégorisation de l'information émergent, fondées sur des communautés d'intérêt, des stratégies collectives d'indexation des ressources en ligne et de prusage caractérise par la production collaborative de contenus par les usagers (A. Bruns). Ces nouvelles pratiques témoignent de l'évolution des approches traditionnelles de l'organisation des connaissances qui s'’inscrivent dans la lignée des grandes classifications bibliographiques. Cette recherche étudie la nouvelle pratique de partage de connaissances sur le web qu'est le socialbookmarking dans le domaine de l'éducation. Les ressources pédagogiques sont au cœur des métiers et le numérique nous oblige à définir ce qu'est un document. Nous faisons une approche instrumentale des ressources numériques orientées pour l'action. Une approche sémantique de l'indexation sociale menée à partir de l'étude d’une base de 10000 ressources pédagogiques nous permet de dégager ses potentialités et ses limites, de dessiner le paysage d’une première ontologie autour de l'éducation. En nous nous appuyant sur la théorie d'activité d'Engeström, l'étude de différentes communautés virtuelles pratiquant le socialbookmarking fait apparaitre différentes activités numériques pour celui qui indexe, utilise les ressources. Les questions de cohabitation entre «producteurs» et «consommateurs», de la légitimité des savoirs, de la dynamique entre les membres est posée. En nous appuyant sur les théories de l'apprentissage, nous montrons que ces espaces de veille peuvent être des lieux privilégiés de «personnal knowledge management», et de développement de compétences professionnelles