Auteur / Autrice : | Fabrice Agyune Ndone |
Direction : | Patrick Mouguiama-Daouda, Raymond Mayer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie et anthropologie |
Date : | Soutenance le 10/12/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 en cotutelle avec Université Omar Bongo (Libreville) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches et d'études anthropologiques (Bron, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Paul van der Grijp |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Philippe Rey, Louis Perrois, Jean-Marie Hombert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse propose une exploration qualitative et quantitative des conditions dans lesquelles l’ethnie des Makina du Gabon se transforme au contact d’autres ethnies et au contact du monde urbain qui se construit à différentes échelles à travers le pays. La conclusion est que l’ethnie doit être déconstruite en diverses composantes qui connaissent des rythmes d’évolution qui sont objectivables dans leurs formes historiques et géographiques. Ce résultat est atteint par l’analyse contextualisée de 747 données individuelles qui – sur une durée globale d’un siècle – sont tour à tour référées au changement d’ethnonyme, au déplacement des villages, au changement de la langue pratiquée, à la modification des règles de mariage, à la transformation lente des noms de lignages et celle plus rapide des noms de personnes. La différence de vitesse de transformation de chacune des composantes structurantes de l’ethnie donne ainsi une configuration polyrythmique qui remet en cause les conceptions holistes de l’ethnie en leur préférant une dynamique de l’hétérogénéité.