Les multinationales extractives au Gabon : le cas de la compagnie des mines d'uranium de Franceville (COMUF), 1961-2003
Auteur / Autrice : | Robert Ndong |
Direction : | Serge Chassagne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 28/11/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon ; 2003-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Le Bas |
Rapporteurs / Rapporteuses : Youssef Cassis, Éric Bussière |
Mots clés
Résumé
Au lendemain de son accession à l’indépendance le 17 août 1960, le Gabon fonde sa stratégie de développement sur l’exploitation des ressources naturelles et principalement les ressources du sous-sol, aux mains d’entreprises privées étrangères. Au nombre de celles-ci, il y a la COMUF. Constituée en 1958 à l’initiative du CEA auquel s’associent des groupes industriels, chimiques et bancaires français, la COMUF acquiert dès sa naissance le monopole de l’exploitation de l’uranium. À la fois entreprise privée étrangère et exploitation minier, la COMUF est considérée par les pouvoirs publics comme une entreprise prioritaire, une entreprise susceptible de favoriser le processus de développement. D’où dans cette étude la question centrale : la COMUF a-t-elle été, pendant toute son histoire, un puissant levier de développement économique et social au Gabon ? Pour y répondre, l’étude est menée suivant une progression thématique avec des emboîtements chronologiques. Et, elle est divisée en deux parties de trois chapitres chacune. La première aborde les conditions de la naissance et l’évolution de l’activité productive et commerciale de la compagnie. La seconde analyse l’impact de l’activité de la compagnie sur le processus de développement économique et social du Gabon.