N.o.w. : national Organization for Women et la presse écrite aux États-Unis de 1966 à 1982
Auteur / Autrice : | Sandra Dufour |
Direction : | Claudette Fillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 05/12/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Claudine Raynaud |
Examinateurs / Examinatrices : Donna Andréolle, Georges-Claude Guilbert |
Mots clés
Résumé
Aux États-Unis, si le mouvement féministe ne s’est jamais vraiment éteint après l’obtention du droit de vote des Américaines en 1920, la création de N.O.W (National Organization for Women) en 1966 lui a redonné de la vigueur en inaugurant en même temps le début du féminisme de la deuxième vague.Pour N.O.W, les principaux quotidiens et hebdomadaires du pays étaient un outil servant leurs propres intérêts. L’organisation tenta d’engager des réformes, d’agir directement sur la presse afin d’améliorer sa propre représentation, de légitimer son existence et d’être prise au sérieux. La première partie sera consacrée à la manière dont N.O.W s’est appropriée les outils du journalisme dans le but d’apparaître dans la presse et de diffuser ses revendications. Dans la deuxième partie, une analyse de la manière dont les événements féministes marquants des années 1970 ont été couverts par la presse nous amènera à réfléchir à l’impact de cette représentation sur l’opinion publique et l’image de l’organisation. La troisième partie s’intéressera à la manière dont N.O.W a exercé son influence sur la presse écrite, tout d’abord directement, c’est-à-dire en organisant des actions dans le but d’améliorer l’image des femmes et des féministes, tout en permettant d’augmenter le nombre de femmes à des postes clés dans les quotidiens et les hebdomadaires ; et indirectement, son existence et sa visibilité ayant un impact sur les femmes en général et certaines organisations féministes. La relation entre N.O.W et Ms. sera également abordée, la question sous-jacente étant de savoir si la création de Ms. devait être ressentie comme un échec de N.O.W à traiter avec la principale presse du pays, ou bien comme un échec de la presse américaine à fournir l’information au public. À travers l’étude de la relation que N.O.W a instaurée et entretenue avec la presse, l’enjeu sera de savoir si elle a représenté un outil efficace et fiable pour N.O.W tout au long des années 1970.