Les cantates de Nicolaus Bruhns (1665-1697)
Auteur / Autrice : | Michel Fructus |
Direction : | Pierre Saby |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et arts |
Date : | Soutenance le 03/12/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littérature, idéologies, représentations aux XVIIIe et XIXe siècles (Lyon ; 1995-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Valentin |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Le Touzé, Gilles Cantagrel, Georgie Durosoir |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Nicolaus Bruhns (1665-1697) fut organiste à la Marienkirche de Husum (Schleswig-Holstein), et Kapellmeister au service des ducs de Schleswig-Holstein-Gottorf. Si nous ne possédons aujourd’hui qu’une poignée de ses pièces pour orgue (quatre praeludia et un choral-fantaisie), nous pouvons apprécier l’ingéniosité de cet auteur à travers sa production d’œuvres sacrées, douze cantates où règne une énergie comparable à celle de son professeur Dietrich Buxtehude.Soucieux de mieux cerner les enjeux de l’identité créatrice, nous proposerons une approche contradictoire, fondée sur deux conceptions opposées de l’œuvre d’art : elle est par voie de conséquence le produit d’une culture (parce qu’elle est liée au contexte artistique qui la précède, au regard des éléments qui la constituent et qui sont facilement identifiables dans les œuvres du passé, toute œuvre peut être perçue et pensée comme une synthèse de différents modèles, une forme d’aboutissement culturel), mais aussi le fruit d’une individualité (une œuvre d’art est une élaboration unique, indépendante de toute autre production, au regard des facteurs d’unité qui la structurent ; toute œuvre peut alors être perçue et pensée comme une entité autonome).Cette étude nous permettra de mettre à jour un soubassement de l’activité psychique : l’estimation de la distance entre le fixe et le muable.