Le “Journal de Paris” et les arts visuels, 1777-1788
Auteur / Autrice : | Roxana Fialcofschi |
Direction : | Michael O'Dea |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et arts |
Date : | Soutenance le 02/10/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littérature, idéologies, représentations aux XVIIIe et XIXe siècles (Lyon ; 1995-2015) - Litterature, Representation et Ideologies aux XVIIIe-XIXe |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Frantz |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Reynaud, Madeleine Pinault-Sorensen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Premier quotidien français, le Journal de Paris innove la périodicité de la presse à la fin de l’Ancien Régime. A sa parution quotidienne et à la recherche de la diversité de l’information le Journal ajoute sa forme épistolaire, censée le tranformer dans une “correspondance familière et journalière des citoyens d’une même ville”. C’est à la fois sa périodicité quotidienne qui assure son succès et lui attire de nombreux ennemis, dans le contexte d’une presse en pleine expansion et lourdement soumise à la censure. Si le domaine politique lui est interdit, le Journal de Paris se concentre, dès sa parution, sur le thème de l’utilité publique et sur les beaux-arts. Il accorde une place importante au discours sur les arts visuels (peinture, sculpture, gravure, architecture, urbanisme) et propose à ses abonnés un tableau de l’actualité artistique, sous la plume d’un correspondant pour les arts stable, dans la personne d’Antoine Renou, peintre et secrétaire adjoint de l’Académie de peinture et de sculpture. Malgré la censure imposée à la presse par l’institution académique, qui possède le monopole d’une grande partie du domaine des arts visuels, le débat sur les arts mené dans le Journal de Paris révèle un public des arts plus large et plus varié, passionné par l’expression critique et la circulation des idées.