La voix, le regard et le style dans les Trois contes de Gustave Flaubert ainsi que dans les Tales of unrest de Joseph Conrad
Auteur / Autrice : | Louis-Antony Martinez |
Direction : | Josiane Paccaud-Huguet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 30/04/2009 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'analyses et de recherches sur le monde anglophone |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Martinière |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Marret-Maleval, Christine Queffélec |
Mots clés
Résumé
Cette thèse de doctorat n’a pas visé à établir « le » sens du texte. Au contraire, elle a cherché à concevoir le pluriel du texte par l’intermédiaire du concept lacanien d’objet a (objet petit a). Ce dernier ne peut être saisi que par l’intermédiaire de ses effets. En tant qu’objets partiels, la voix, le regard et le style sont des figurations métonymiques de l’objet a.Certes, il est patent que le concept d’objet a a constitué l’ossature logique de nos analyses littéraires, mais ces analyses ont été tout sauf pures. Assurément, nous nous sommes fréquemment référés à des concepts psychanalytiques, toutefois nous nous sommes souvent permis d’orienter nos recherches vers d’autres approches (philosophique, générique, idéologique, structurale, rythmique, stylistique, etc.).L’étude des Trois Contes de Gustave Flaubert et les Tales of Unrest de Joseph Conrad nous a donné l’occasion de mettre au jour l’existence de deux forces : d’une part, la force qui concerne la parole, l’œil et le style comme objet du désir de maîtrise de l’écrivain-artisan ; d’autre part, la force qui relève de la voix, du regard et du style comme « signifiance », c’est-à-dire comme « travail radical (il ne laisse rien intact) à travers lequel le sujet explore comment la langue le travaille et le défait dès lors qu’il y entre ».