Thèse soutenue

Homo apostolicus : la formation du clergé indigène au Collège Général des Missions Étrangères de Paris, à Penang (Malaisie), 1808-1968 : institution et représentations

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Auteur / Autrice : Bernard Patary
Direction : Claude Prudhomme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 02/02/2009
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Jacques Weber
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Boutry, Karel A. Steenbrink, Christian Henriot, Jean-François Klein
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Boutry, Karel A. Steenbrink

Résumé

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Cette thèse porte sur la formation du clergé indigène dans un séminaire français (le Collège général des Missions Étrangères de Paris) à Penang (Malaisie), entre 1808 et 1968. Elle étudie l’histoire et tous les aspects de la vie d’une institution missionnaire : spiritualité et liturgie, études générales et théologiques, hygiène, repas et santé, travaux manuels, revenus. Elle s’intéresse aux membres de cette communauté, professeurs français et élèves venant d’une dizaine de pays d’Asie. L’observation d’une périodicité moyenne (160 ans) permet de suivre des évolutions et des transformations : centralisation romaine et politique étrangère de l’Église, colonisation et décolonisation de l’Asie, conséquences du Concile de Vatican II. Mais le principal objectif est d’étudier un système complexe de représentations. Le Collège général de Penang vise à transmettre une culture européenne, à reproduire un modèle de prêtre idéalisé, l’homo apostolicus, capable d’aller jusqu’au sacrifice de sa vie par le martyre. La thèse cherche à répondre à de nombreuses questions : comment des missionnaires européens perçoivent-ils l’Asie, que révèlent leurs aperceptions de l’indigène sur eux-mêmes, quelle place les missionnaires français, issus de la culture du catholicisme classique, accordent-ils au clergé autochtone, quelles furent les moyens, l’efficacité et la pérennité de cette entreprise éducative ?