Etude et caractérisation par émission acoustique et mesures électrochimiques de la fragilisation par l'hydrogène des câbles de précontrainte : application aux ouvrages d'art
Auteur / Autrice : | Marianne Perrin |
Direction : | Hassane Idrissi Chbihi Hamzaoui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux de Lyon (Villeurbanne ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire central des Ponts et Chaussées (France ; 1949-2011) |
Mots clés
Résumé
Il existe aujourd’hui un parc important d’ouvrages d’art vieillissants dont les possibilités de surveillance n’ont pas été prévues dès leur construction ce qui rend leur évaluation difficile. Concernant les ouvrages en béton précontraint, l’une de leurs principales causes de dégradation est la corrosion des câbles de précontrainte en général et leur fragilisation par l’hydrogène en particulier. Dans ce but, l’émission acoustique (EA) peut être une alternative pour l’inspection et le contrôle de ces ouvrages. L’objectif de ce travail est non seulement d’étudier le potentiel de l’EA à détecter l’endommagement des armatures de précontrainte provoqué par fragilisation par l’hydrogène, mais aussi d’examiner l’adaptation de cette technique d’auscultation aux exigences structurelles des ouvrages. En couplant le suivi acoustique à des mesures électrochimiques, la validation de cette technique est réalisée sur des structures de laboratoire à partir d’essais normalisés et accélérés dans un milieu de thiocyanate d’ammonium. Les résultats obtenus montrent que l’EA est performante pour l’étude mécanistique et le contrôle de ce mode de corrosion. Ensuite des essais pilotes sur des structures complexes permettent de se rapprocher d’une auscultation sur ouvrage et également de caractériser les limites de l’EA pour son application in situ.