Auteur / Autrice : | Fabien Gérardin |
Direction : | Noël Midoux, Caroline Gentric |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés et des produits |
Date : | Soutenance le 17/03/2009 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences du génie chimique (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude André |
Examinateurs / Examinatrices : Noël Midoux, Caroline Gentric, Jean-Claude André, Evelyne Gehin, Jean-Luc Harion, Alain Bernis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Evelyne Gehin, Jean-Luc Harion |
Mots clés
Résumé
S’il est admis que la pollution particulaire observée sur les sites industriels est issue des étapes de production et de fabrication, il est en revanche peu fréquent de considérer le phénomène d’aérosolisation de particules provoqué par le passage du véhicule. Qu’il s’agisse de routes goudronnées ou de voies industrielles, la circulation de véhicule est à l’origine de l’envol de particules présentes naturellement à leur surface. Anecdotique dans certaines situations urbaines, cette source d’émission peut se révéler très préoccupante dans un contexte industriel. L’exposition des travailleurs aux particules dans des secteurs d’activités tels que les carrières, les chantiers BTP, les cimenteries, etc. constitue une préoccupation majeure pour les hygiénistes industriels. Sur la base d’une recherche bibliographique, les travaux présentés dans ce manuscrit sont consacrés à la caractérisation de la source d’émission principale. Ils visent une description aérodynamique détaillée du sillage d’une roue de véhicule et l’illustration, pour les différentes configurations expérimentales, de la répartition spatiale des particules aérosolisées en aval du point de contact de la roue avec le sol. Ce travail de recherche s’inscrit dans un cadre expérimental élargi à la simulation. Adossé à une étude numérique, l’ensemble de l’expérimentation s’est déroulé en laboratoire dans des conditions opératoires maîtrisées. A terme, cette investigation scientifique posera les fondements d’une réflexion sur les moyens technologiques qui pourront être déployés pour garantir une atténuation significative des émissions de poussières provoquées par la circulation de véhicules en situation industrielle