Thèse soutenue

Identification de gènes impliqués dans l'autisme, vers un test génétique de diagnostic précoce

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Anne Philippi
Direction : Florence DemenaisAlain Hénaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance le 01/12/2009
Etablissement(s) : Evry-Val d'Essonne
Ecole(s) doctorale(s) : Des génomes aux organismes
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Elke Roschmann, Patricia Rodriguez-Tomé, Frank Bellivier
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Müller-Myhsok, Cécile Julier

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

L’autisme est une maladie complexe, résultant de nombreux facteurs génétiques et environnementaux. Elle se manifeste par des troubles du développement : altération des interactions sociales, de la communication et ayant des comportements et répétitifs et stéréotypés. L’objectif de cette thèse est l’identification des facteurs génétiques de l’autisme avec pour but final un test génétique de diagnostic précoce. L’analyse de liaison, par cartographie directe d’IBD, dans une population de 116 familles AGRE composées de deux enfants atteints ayant un retard de langage > 36 mois, ont permis d’identifier 12 régions d’intérêts. Les études d’association et réplication (167 trios) de ces régions ont permis d’observer des associations significatives de l’autisme avec des variants génétiques des gènes : PRKCB1, PITX, NF1, MARK1, ATP2B2 et SLC6A7. L’étude des biais sur l’estimation des risques relatifs (RR) d’un SNP, associés à une maladie et en LD avec le variant causal, a montré une sous-estimation des RRs pour des risques élevés et une surestimation pour des modèles récessifs ayant des risques faibles. Le LD entre le SNP et le locus maladies induits les plus forts biais. Une méthode basée sur la probabilité rétrospective est proposé dans l’estimation des RR utilisant les haplotypes et pour de multiple locus. Cette méthode c’est montré robuste au haplotypes non-phasés et au non respect de l’équilibre d’Hardy-Weinberg dans des populations familiales. L’étude clinique du premier test de diagnostique de l’autisme a montré des valeurs AUC égales à 0.563 dans 105 cas et 91 témoins et de 0.560 dans 298 trios, ce qui ne permet pas l’utilisation d’un tel test.