Etude des processus rédox de l'uranium aux interfaces des composés du fer
Auteur / Autrice : | Aurélie Ithurbide |
Direction : | Annie Chaussé, Catherine Beaucaire |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 19/10/2009 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Ingénierie (Evry ; 2008-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Cote |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Allard, Sophie Peulon, Claude Deslouis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Moisy, Patrick Trocellier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une des hypothèses concernant le devenir du combustible usé issu des centrales nucléaires est son stockage en couche géologique profonde. Il est généralement admis qu’après environ 10 000 ans les radioéléments, et parmi eux l’uranium, pourraient être relâchés dans la biosphère. Afin d’assurer la sûreté d’un tel stockage, il est important de pouvoir évaluer la migration de l’uranium dans l’environnement. L’objectif de ce travail est d’étudier si la sidérite, composé du fer présent en champ proche et en champ lointain, peut limiter cette migration ainsi que le rôle des processus rédox dans cette rétention. La sidérite a été synthétisée par voie électrochimique sous forme de couche mince. Les dépôts obtenus sont adhérents et homogènes. Ils ont une épaisseur d’environ un micron et sont constitués de grains sphériques. Les caractérisations réalisées montrent que la sidérite est exempte de toute impureté, ainsi que de toute trace d’oxydation. Les interactions entre la sidérite et l’uranium (VI) ont été étudiées dans des milieux considérés comme représentatifs des eaux d’environnement, en terme de pH et de concentration en carbonates. La rétention de l’uranium sur la couche mince est importante puisqu’elle correspond, après 24 heures d’interaction, à des capacités de rétention de plusieurs centaines de micromoles d’uranium par gramme de sidérite. Des analyses XPS montrent que, dans l’ensemble des conditions expérimentales, une partie de l’uranium retenu à la surface de la couche mince est réduit en un composé du type UO2+x. Les processus d’interaction diffèrent en fonction du milieu considéré, et notamment en fonction de la stabilité de la sidérite.