Les diocèses de la Martinique et de la Guadeloupe de la séparation à ''l'émancipation'' : le catholicisme aux Antilles françaises de 1912 à 1972 sous l'administration de la Congrégation du Saint-Esprit
Auteur / Autrice : | Tatiana Deau |
Direction : | Claude Langlois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences religieuses |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses (Paris) |
Résumé
L’étude du catholicisme à la Martinique et à la Guadeloupe durant l’administration spiritaine de 1912 à 1972 s’inscrit dans le cadre de l’histoire du catholicisme à l’échelle diocésaine et régionale. Elle se base sur une période allant de la nomination des premiers évêques spiritains des Antilles françaises à la démission du dernier de ceux-ci, auxquels succédèrent les premiers évêques natifs de ces diocèses. Cette phase intermédiaire fut déterminante tant par les événements que par les politiques épiscopales amorcées qui achevèrent de modeler l’identité de ces diocèses et qui conduisirent au désengagement de la Congrégation du Saint-Esprit dans ces deux diocèses. L’axe de recherche utilisé est l’étude sous différents angles du personnel religieux, des laïcs ainsi que de leurs évolutions et de leur action au sein de ces Eglises, tout en soulignant les diverses facettes et la persistance de la spécificité des diocèses des Antilles françaises. Cette étude a également montré que la religion catholique fait incontestablement partie de la culture de ces îles et a souligné les ressemblances et dissemblances de la Martinique et de la Guadeloupe en dépit de leur proximité et de leur histoire commune. En raison des liens unissant la France à ces îles des Antilles, elles ont été confrontées à de nombreux phénomènes d’une part similaires à ceux rencontrés en France hexagonale, mais avec des décalages diachroniques et d’autre part liés aux situations locales. La recherche présentée a montré les différentes évolutions qu’ont vécues ces Eglises, de façon volontaire ou contrainte. Elle amène, en outre, à de nouvelles réflexions concernant la fin du XXe siècle.