Thèse soutenue

Recherches sur le Vinaya en tokharien A et B

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Auteur / Autrice : Hirotoshi Ogihara
Direction : Georges-Jean Pinault
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La langue morte appelée ''tokharien'' avait été employée dans les oasis qui se situent sur l'itinéraire au nord du désert du Taklamakan, de Turfan à l'est jusqu'à Tumshuq à l'ouest, donc sur une aire assez vaste. Depuis, on a pu déterminer que ces manuscrits datent approximativement du Ve au XIe siècle de notre ère. Ils sont désormais conservés dans les musées et les bibliothèques d'Angleterre, d'Allemagne, de France, de Russie, de Chine et du Japon. Le déchiffrement, la traduction et l'interprétation de ces textes ont prouvé que le bouddhisme tokharien de la région d'Agni (Šorcǔq) et de la région de Koutcha ont appartenu à la tradition du Hīnayāna, à savoir à l'école Sarvāstivādin pour la plupart. La littérature canonique bouddhiste peut être divisée en trois parties: le Sūtra, le Vinaya et l'Abhidarma. Le Sūtra contient les enseignements du Buddha, le Vinaya est la collection des règles de discipline pour les moines et les nonnes et l'Abhidharma est le commentaire philosophique du Sūtra. En outre, le Vinaya peut être divisé généralement en trois genres: 1)le Prātimokṣas̄utra, 2) le Vinayavibhaṅga avec les Vinayavastu et le Parivāra, 3) les Karmavācanā. Le but du présent travail est d'étudier tous les fragments écrits en tokharien qui appartiennent au Prātimokṣas̄utra, au Vinayavibhaṅga et aux Karmavācanā, particulièrement par la comparaison avec les textes parallèles écrits en chinois, sanskrit et pāli, afin d'élucider la place de la littérature de Vinaya en tokharien dans l'histoire du bouddhisme