Les biscuits de porcelaine de Paris (XVIIIe - XIXe siècle)
Auteur / Autrice : | Régine de Plinval de Guillebon |
Direction : | Guy-Michel Leproux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de Paris |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Michel, Guy-Michel Leproux, Jean-François Belhoste, Serge Benoit, Marianne Grivel, Chantal Meslin-Perrier |
Mots clés
Résumé
De nombreuses statuettes fabriquées par les manufactures de porcelaine installées à Paris à partir de 1770, sont laissées à l’état de biscuit (porcelaine cuite sans couverte). Ce sont des œuvres multiples, exécutées par moulage. Nous étudions leur origine, leur technique et procédés de fabrication, dont les expériences de cuisson au charbon de terre, en 1782-1785, et la photosculpture vers 1864-1867. Le rôle des hommes en tant qu’investisseurs, entrepreneurs, hommes de science, artistes et ouvriers, est replacé dans son contexte (organisation du travail, salaires). Les manufactures sont examinées du point de vue économique, de leur implantation à Paris, les conditions de la production (législation, concurrence européenne et provinciale, diffusion). La production est diversifiée, les biscuits sont parfois colorés, inclus dans du cristal, ils peuvent atteindre deux mètres de haut. L’évolution du style est basée sur des documents d’archives et les publications des expositions nationales et internationales en France et à l’étranger de 1798 à 1900. La synthèse est complétée par un glossaire, un index des noms propres, une liste de plus de huit cent biscuits cités, et les sources. Les annexes comportent un catalogue des manufactures parisiennes y compris celui des biscuits recensés dans les musées et collections européennes et des Etats-Unis, et quatre-vingt deux planches : portraits, technique, œuvres