Les prêtres du culte impérial dans les cités de la province romaine d'Asie
Auteur / Autrice : | Gabrielle Frija |
Direction : | Jean-Louis Ferrary |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : John Scheid |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse a pour objectif de préciser la fonction du culte local des empereurs dans le fonctionnement des cités grecques et de l’empire romain et d’apporter de nouveaux éléments à la compréhension du comportement des élites grecques à l’égard de la puissance romaine. Elle est constituée d’une étude de l’organisation des sacerdoces civiques du culte impérial en Asie, sur les plans institutionnels, religieux et social, suivie que d’une prosopographie des prêtres des cités d’Asie, au nombre de 460 environ en l’état actuel des sources. L’institution des grandes-prêtrises vouées au culte impérial intègre celui-ci dans la vie politico-administrative et religieuse des communautés grecques. Fréquemment liés aux magistratures éponymes, sans les remplacer pour autant, les sacerdoces des empereurs font partie des fonctions supérieures des cités. Dans la religion civique, leur place est originale : le développement de cultes collectifs de la maison impériale leur confère une certaine uniformité et les distingue de la religion traditionnelle. Du point de vue des notables qui les revêtent, les grandes-prêtrises deviennent rapidement une nouvelle occasion de générosité et d’évergétisme, mais leur rôle dans la romanisation reste mineur : le culte impérial civique semble être devenu essentiellement un enjeu local