Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Julien Sein
Direction : Lyndon Emsley
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : École normale supérieure (Lyon ; 1987-2009)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) à l'état solide permet d'étudier la structure et la dynamique d'échantillons protéiques. En premier lieu nous expliquons les mécanismes entrant en jeu lors d'une expérience INADEQUATE (Incredible Natural Abundance Double Quantum Transfer Experiement) refocalisée à 3 spins. Nous proposons une méthode basée sur des filtres z permettant d'éliminer les cohérences à zéro quanta afin d'obtenir des spectres purement en phase. Puis, nous utilisons l'expérience SPECIFIC CP (SPEctrally Induced FILtrering in Combination with Cross polarization) sélective, qui combinée à la rotation ultra-rapide à l'angle magique et à des puissances faibles pour les étapes de CP nous permet d'acquérir des spectres haute résolution d'échantillons microcristallins des protéines SOD et GB1. Dans une deuxième partie, nous développons le modèle théorique de diffusion dans un cône pour la liaison NH afin de déterminer quantitativement les paramètres d'amplitude et de temps du mouvement de ce mouvement par relaxation. Dans une troisième partie, nous mesurons la dynamique dans régime temporel intermédiaire étudiés grâce à la mesure de couplages dipolaires résiduels. Enfin, l'hypothèse de mouvements corrélés est explorée, et la contribution éventuelle de tels mouvements à la relaxation nucléaires est simulée. Grâceà des comparaisons avec les modèles de mouvements issus de la cristallographie, des amplitudes de mouvements sont prédites, et différentes simulations montrent que la présence de ces mouvements aurait une contribution non négligeable sur les mesures de relaxation en solide.