Essays in Corporate Finance and Governance

• Auteur / Autrice : Laurent Bach
• Direction : Thomas Piketty
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences économiques
• Date : Soutenance en 2009
• Etablissement(s) : Paris, EHESS
• Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales, École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Cumul des mandats

Attitude

Parlementaires

Entreprises -- Transmission

Entreprises familiales

Crédit

1990-2020

France

Entreprises

Mots clés libres

Contraintes de crédit

Subventions au crédit des entreprises

Entreprises familiales

Transmission des entreprises

Styles de gestion

Cumul des mandats

Rendement électoral

Activité parlementaires

Résumé

Cette thèse s’attache à évaluer l’efficacité du processus de renouvellement des élites dirigeants françaises dans trois cas différentes. La première partie s'attache à mesurer les difficultés d'accès au crédit auxquelles sont confrontées les petites entreprises. Nous prenons avantage de réformes successives d'un programme de prêts dirigés pour étudier la réaction des entreprises visées par ces aides. L'estimation par différences-en-différences que nous menons à partir de données d'entreprises permet de conclure à l'existence de fortes contraintes de crédit en France au milieu des armées 1990. Dans la seconde partie, nous cherchons à estimer la performance des entreprises familiales, celles dont les dirigeants sont choisis au sein de la famille du fondateur. Nous caractérisons théoriquement les spécificités de ces entités en termes de développement et de gestion financière. Ces prédictions son confirmées par l'analyse empirique menée sur données d'entreprises françaises collectées sur la période 1994-2006. Du point de vue de bien-être social la réduction du risque générée par ces entreprises ne semble pas compenser les coûts d'une croissance plus faible. Dans la dernière partie, nous évaluons l'impact de la pratique du cumul des mandats sur l'efficacité des députés français. Il s'avère que sur la période 1988-2009 la détention d'un mandat local n'a aucun impact sur la performance aux élections législatives. En revanche, un mandat de maire d'une ville significative réduit la participation en commission parlementaire d'environ 30%. Nous tirons comme conclusion de cet exercice que le cumul des mandats devrait être plus pénalisé qu'il ne l'est actuellement.

This dissertation is an attempt to evaluate the efficiency of the renewal of the French elites in three different cases. The first part of the dissertation measures the credit constraints faced by small firms. We take advantage of successive reforms of a targeted lending programme in order to study fIrms' reaction to this kind of policy. We run a differences-in-differences estimation and find that French firms were heavily credit-constrained in the middle of the 1990's. In the second part of the dissertation, we estimate the performance of family firms, which we define as those whose CEOs are chosen within the family of the founder rather than on the job market. We deliver some theoretical predictions regarding these firms in terms of development and financial management. These predictions are confirmed by the empirical analysis we run on a sample of French firms during the period 1994-2006. In terms of social welfare, we estimate that the gains from a lower firm-Ievel volatility are outweighed by the costs of a stunted firm growth. In the last part of the dissertation, we measure the extent to which French MPs' efficiency is undermined by the practice of multiple office-holding. We find that during the period 1988-2009, politicians who hold a local office do not perform better or worse in national elections. However, a mayoral office in a significant town reduces MPs' committee attendance by about One third. From this, we draw the conclusion that multiple office-holding should be more penalised than it is currently.