Auteur / Autrice : | Eduardo Galvez |
Direction : | Juan Carlos Garavaglia, Enrique Arceo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS en cotutelle avec Buenos Aires, Facultad latinoamericana de ciencias sociales |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Mots clés
Résumé
La présente recherche étudie les conflits au sein de la classe dominante (ou élite économique) de ce pays, à partir des différentes prises de position de ses membres par rapport à la politique économique, entre août 1999 et décembre 2003. Durant cette période, qui comprend la fin du gouvernement de Carlos Menem, le gouvernement abrégé de Fernando De la Rua et celui provisoire d'Eduardo Duhalde, jusqu'à la consolidation du gouvernement de Néstor Kirchner, se déroule la gestation, le développement et la résolution d'une crise qui atteint sa plus forte intensité en décembre 2001, dans le contexte du : « corralito» bancaire, la déclaration de l'état de siège, la mort de 37 personnes lors de la répression des manifestations de rejet des mesures gouvernementales (à quelques mètres seulement de la maison du gouvernement) et les pillages des supermarchés, la déclaration formelle du « défaut » de la dette externe, la démission du ministre de l'économie Domingo Cavallo et du président Fernando De la Rua de l'UCR (Union Civica Radical), et son remplacement (après plusieurs présidents intérimaires) par Eduardo Duhalde dei PJ (Partido lusticialista) (élu par le congrès national), et la poursuite des manifestations sous la consigne « Qu'ils partent tous! ». Au cours de cette période nous avons relevé de façon empirique les positions économiques assumées par une catégorie particulière d'intellectuels organiques de la classe dominante. Sur la base de ce relevé empirique, nous avons regroupé ces intellectuels organiques en deux alignements rivaux