Thèse soutenue

Contribution à la génération assistée par ordinateur du tolérancement de fabrication 3D
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Auteur / Autrice : Karim Jaballi
Direction : Mohamed HaddarJamel Louati
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Automatique
Date : Soutenance le 09/10/2009
Etablissement(s) : Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris en cotutelle avec École nationale d'ingénieurs de Sfax (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Châtenay-Malabry, Hauts de Seine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'ingénierie des systèmes mécaniques et des matériaux (Paris) - Unité de Mécanique, Modélisation et Productique (Sfax, Tunisie)
Jury : Président / Présidente : Alain Rivière
Examinateurs / Examinatrices : Jamel Louati, Bernard Anselmetti, Zoubeir Bouaziz, Alain Bellacicco

Mots clés

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Résumé

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Lors de la réalisation des pièces d’un mécanisme, le fabricant se doit de respecter les exigences géométriques exigées par le client. Ces exigences sont issues de besoins fonctionnels du mécanisme à tous les stades de son cycle de vie. Le fabricant lors des opérations successives d’usinage, avec ou sans enlèvement de matière, doit définir les exigences de la géométrie ajoutée au poste. La combinaison de ces exigences affectées de leur tolérance doit être comparée aux exigences géométriques du client. L’objectif du travail présenté est la définition d’une méthode optimisant, rationnellement, les exigences géométriques des surfaces créées. Nous définirons les spécifications géométriques, au sens de l’iso 1101, mais la valeur de ces tolérances ne sera pas abordée dans ce travail, d’autres équipes ayant réalisés des travaux de qualité. L’étude poussée de la méthode 1D utilisée dans l’ensemble du groupe Renault pour définir les fiches schéma nous a montré ses limites lors de la multiplication des posages orientés différemment. Par contre l’optimisation du choix des spécifications influentes a retenu notre intérêt. L’étude des méthodes du bureau d’études pour la recherche de spécifications des pièces composant un mécanisme nous a permis de faire l’analogie avec les phases d’usinages. En effet le passage successif de la pièce sur les différents postes d’usinage s’apparente à des assemblages temporaires qui mettent en œuvre des surfaces actives qu’elles soient de posage ou créées à l’opération. La modélisation du processus d’usinage à l’aide d’une représentation graphique est largement utilisée par la communauté travaillant dans le tolérancement. Nous avons développé dans notre travail un modèle de représentation appelé SPIDER GRAPH. Ce modèle essentiellement pédagogique nous permet de visualiser le déroulement de l’algorithme développé à l’occasion de ce mémoire. Il met en valeur la succession de liens entre les différentes surfaces intervenant pour réaliser une spécification exigée. Deux méthodes utilisant le concept SATT pour la mise en position des ensembles de surfaces de tolérancement de fabrication 3D sont décrites : « Recherche des chemins du process contraignant les degrés de liberté de la spécification fonctionnelle ». Nous avons identifié, en se référant aux résultats développés par DESROCHERS, toutes les combinaisons possibles entre des entités simples et leurs correspondances en termes de type de tolérance. Une validation par un exemple a été établie et un ensemble de spécifications géométriques de fabrication a été généré. Cette méthode qui s’appuie successivement sur les surfaces du système de référence ne permet pas une écriture se référant à des systèmes de référence. Nous avons donc développé une alternative à ce travail initial. « Méthode rationnelle de tolérancement de fabrication 3D » Cette méthode est représentée par un logigramme qui prend en compte la hiérarchie des surfaces lors des posages. Il prend également en compte les inversions de spécifications entre la référence et la surface spécifiée. Lors de la création de surfaces temporaires qu’elles soient de posage ou d’usinage, la méthode permet de spécifier ces surfaces dans les opérations considérées. Lors du développement de cette méthode originale, nous avons repris la totalité des fiches de cotations SATT, développées par CLEMENT et aussi les modélisations vectorielles de ces cas d’association décrites par GAUNET. A l’aide des lois d’identification des paramètres de mise en position relative entre SATT, nous avons pu générer, l’ensemble des spécifications géométriques capables de mener au respect de la spécification géométrique fonctionnelle. Cette méthode assure la traçabilité des liens successifs entre les surfaces actives lors des différentes opérations. [...]