Thèse soutenue

L'imputation des infractions d'affaires

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Auteur / Autrice : Rabani Adamou
Direction : Jean-Christophe Saint-Pau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Bordeaux 4
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Saint-Pau
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Saint-Pau, Djibril Abarchi, François Rousseau, Valérie Malabat
Rapporteurs / Rapporteuses : Djibril Abarchi, François Rousseau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'étude sur l'imputation des infractions d'affaire débouche sur deux axes principaux. L'imputation liée aux modes de participation à l'infraction : il s'agit de distinguer les qualités respectives des participants à l'infraction et d'opérer un choix dans l'imputation. Les qualités les plus connues et consacrées par le code pénal sont l'auteur et le complice. Chacune des qualités renferme cependant des ramifications, même si parfois elles ne sont pas expressement consacrées par le code pénal mais que leur nécessité dans la répression oblige qu'on s'y attarde. Ainsi a-t-on distingué l'auteur matériel de l'auteur moral, et le complice par aide et assistance et l'instigateur. L'imputation liée aux personnes intervenant dans la vie des affaires. Il existe désormais deux sujets de droit intervenant dans le monde des affaires ; les personnes physiques et les personnes morales que le code pénal rend indépendantes les unes des autres par les dispositions de l'article 121-2. En effet, les personnes physiques sont le substratum humain des personnes morales dans l'accomplissement des infractions. Cependant le code pénal a pris soin de séparer les conditions d'imputation aux personnes physiques et aux personnes morales. Pour les premières, les conditions d'imputations sont rattachées à leur qualité de chef d'entreprise, de subordonné, ou de dirigeant. Pour les secondes, les conditions sont liées aux agissements des organes ou représentants. Cette condition est cependant contestable en raison de l'existence de certaines formes d'imputation en cours dans les infractions d'affaires notamment les "fautes diffuses" et les "présomptions d'imputation".