Etude du rôle des cytidines désaminases de la famille APOBEC3 dans les phénomènes de restriction virale et d’édition observés sur l’orf vpr du génome du VIH-1
Auteur / Autrice : | Cécile Marchand |
Direction : | Alejandro Araya |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences, technologie, santé. Microbiologie |
Date : | Soutenance le 18/12/2009 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Castroviejo |
Rapporteur / Rapporteuse : Serge Benichou, Georges Herbein |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Avec la découverte de l’édition des acides nucléiques, le dogme selon lequel l’information génétique est transmise de manière fidèle jusqu’aux protéines a été remis en question. Mise en évidence sur les ARN, l’édition est définie comme la modification de certains transcrits résultant dans la production d'une protéine différente de la séquence codée par le gène. Sur l’ADN, ce processus serait un mécanisme de protection, empêchant l’invasion du génome cellulaire par des gènes exogènes. Chez l’homme, la conversion C-U est catalysée par des cytidines désaminases dont font partie APOBEC3. L’objectif de ce travail a consisté à étudier les enzymes de la famille APOBEC3 impliquées dans les phénomènes de restriction virale observés sur le génome viral du VIH-1, en particulier dans la région de l'ORF Vpr. Des transitions C-T et G-A conduisant à l’inactivation de vpr, corrélées à la variation de l'expression des apobec3, suggèrent que les protéines de la famille APOBEC3 pourraient être en partie responsables de la présence de virus défectifs, et ainsi être impliquées dans la chronicité de l’infection observée pour les cellules H9/LAI et pour au moins un patient non progresseur à long terme. Des tests de désamination in vitro ont permis de montrer une activité d’APOBEC3G au niveau de 2 résidus C. Nous n’avons pas pu mettre en évidence d’activité de désamination sur ce même substrat pour les autres APOBEC3 testées. Ceci suggère que la protéine APOBEC3G pourrait être responsable des modifications observées sur le génome du VIH-1. Des expériences préliminaires à la recherche des partenaires cellulaires potentiels, suggèrent l’existence d’un complexe composé d’au moins 5 protéines.