B-e-r-g-e-r-a-c,. . . Archipel pavillonnaire : sociographie des transformations d'une petite ville
| Auteur / Autrice : | Pierre Coupiat |
| Direction : | Didier Lapeyronnie |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sociologie |
| Date : | Soutenance en 2009 |
| Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
| Jury : | Président / Présidente : Charles-Henry Cuin |
| Examinateurs / Examinatrices : Didier Lapeyronnie, Charles-Henry Cuin, Agnès Deboulet, Jean-Louis Marie, Yvon Lamy | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Deboulet, Jean-Louis Marie |
Mots clés
Résumé
La petite ville s'est transformée au point que seuls les anciens s'en souviennent encore et narrent une ville qui désormais a disparu. Le plus remarquable est la séparation du politique et du système d'intégration à la ville désormais ouvert au système marchand. L'unité de la ville s'efface alors au profit de la qualité de séparation. Dans ce contexte, l'habitant en tant que statut disparaît au profit de l'habitant qualité qui s'acquiert. La petite ville n'est plus qu'un ''habit vide'' et les relations entre les individus s'effectuent ailleurs. Plus précisément, à partir d'un ''archipel pavillonnaire'' et donc dans des îlots séparés et différenciés socialement. Nous argumentons donc pour une séparation des univers sociaux à l'instar des territoires urbains et plus précisément des villes américaines. Les habitants vivent dans des groupes sociaux inclusifs organisés sur une base spatiale. L'archipel pavillonnaire est alors un monde de la complexité dans lequel l'individualisation et la séparation en formulent l'expérience. En définitive, dans l'archipel pavillonnaire, la qualité de séparation, la faiblesse des liens et l'évitement des conflits constituent un ordre moral singulier : le minimalisme moral.