Ecriture de soi et modification du rapport à l'écriture en FLE
Auteur / Autrice : | Massika Senoussi |
Direction : | Martine Cotin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société |
Mots clés
Résumé
Le rapport à l’écriture est une notion qui se constitue d’une multitude de composantes de diverses natures : représentations, attitudes, conceptions, valeurs attachées à l’écriture. C’est à la lumière de cette notion complexe qu’il convient de chercher les raisons d’une répugnance des apprenants à prendre la plume à l’école et d’un plaisir à écrire sur soi hors du cadre scolaire. Notre recherche opère une vérification de l’enjeu de l’écriture personnelle dans la transformation des représentations, et par voie de conséquence dans la modification du rapport à l’écriture d’un public fortement marqué par la difficulté de la langue étrangère. Partant du constat que l’écrit intime en L1 procure au sujet écrivant des sensations d’assurance-plaisir (ce que nous appelons euphorie scripturale), notre investigation répond à des questions de fond à savoir : est-ce que ces sensations d’assurance-plaisir vécues lors de la production d’un écrit personnel en L1 peuvent être transposées à l’écriture en FLE à travers la réalisation de ce même type d’écrit spécifique ? Et dans quelle mesure la pratique de l’écriture personnelle en FLE peut modifier et positiver le rapport à l’écriture dans cette langue ? Nous avons tenté, à partir d’une expérience de terrain (atelier d’écriture suivi d’une enquête par questionnaire) menée auprès de lycéens arabophones d’une ville algérienne – Touggourt, d’interroger les répercussions de l’écriture de soi sur le plaisir d’écrire, en vue de concevoir un enseignement/apprentissage de l’écriture qui tend à réconcilier l’élève-scripteur avec l’acte scriptural en FLE