Antoine Perrenot de Granvelle entre la France et l’Italie : Correspondances de 1549-1552 conservées à la Bibliothèque Municipale de Besançon
Auteur / Autrice : | Giulia Grata |
Direction : | Alfredo Perifano, Monica Barsi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations des pays de langues européennes. Études italiennes |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Besançon en cotutelle avec Università degli studi (Milan, Italie) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Franche-Comté. UFR des Sciences du langage, de l'homme et de la société |
Mots clés
Résumé
Le travail a deux objectifs : d’une part, apporter une contribution au recensement des Papiers Granvelle et mettre à la disposition des chercheurs l’édition critique d’un choix de lettres pour la plupart inédites ; d’autre part, étudier les dynamiques sociales et les enjeux politiques et culturels d’un réseau de correspondances entretenues par Antoine Perrenot de Granvelle, ministre des Habsbourg, entre l’Italie de Charles-Quint et la cour du roi de France Henri II. Les documents du corpus choisi couvrent un arc chronologique qui va de mai 1549 à février 1552, avec une concentration particulière sur l’année 1551, période cruciale du règne de Charles- Quint. Les documents étudiés sont conservés dans le fonds de la Bibliothèque Municipale de Besançon. Le premier volet du corpus étudié se compose de lettres en français issues du fonds le plus ancien de la bibliothèque, la Collection Granvelle : il s’agit de vingt et une missives, partiellement éditées au XIXe siècle, envoyées par Antoine Perrenot à Simon Renard au long de l’ambassade de ce dernier à la cour de France pour le compte de l’empereur. Les lettres en italien sont issues du fonds des Trumbull Manuscripts, à ce jour en grande partie inédit, acquis par la bibliothèque lors d’une vente aux enchères en Angleterre, en 1992. Il s’agit de quatre-vingt quatorze documents échangés entre Granvelle, alors à la cour, et différents correspondants italophones résidents à Milan, Correggio, Mantoue et Nancy. Le travail se divise en deux tomes. La première partie du premier tome fournit une analyse des documents à partir des données historiques qui peuvent en être dégagées. La seconde partie du premier tome s’articule en trois chapitres et fournit une analyse des lettres du point de vue du code qui y est mis en oeuvre. L’édition des documents fait l’objet du deuxième tome. Après avoir tracé une perspective d’ensemble sur les Papiers Granvelle, les circonstances qui ont concouru à leur constitution, à leur dissémination ensuite dans les différentes archives européennes, ainsi que les publications dont ils ont fait l’objet à travers les siècles, nous focalisons l’attention sur les deux groupes de lettres sélectionnées – françaises et italiennes – et sur les fonds d’archives bisontins dans lesquels ils sont conservés ; nous fournissons une description matérielle des documents et de leurs supports.