Thèse soutenue

Étude de convergences de séries aléatoires échantillonnées, mesures de Markov quasi-Bernoulli ou quasi-Bernoulli faible et temps de retour uniforme dans les systèmes exponentiellement mélangeants

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Auteur / Autrice : Thomas Langlet
Direction : Ai-Hua FanDominique Schneider
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences. Mathématiques. Probabilité et théorie ergodique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Amiens

Résumé

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Dans la première partie de cette thèse, on s'intéresse à la convergence de certaines séries aléatoires. On détermine des conditions suffisantes sur la suite (ak)k et sur les variables aléatoires indépendantes (Xk)k, afin que pour presque tout ω ϵ Ω, on ait la convergence uniforme ou pour presque tout x de la série Σk ak f(x(X1+. . . +Xk)(ω)) pour une certaine classe de fonctions f. On trouve, aussi, des conditions suffisantes sur la suite (ak)k et sur les variables aléatoires indépendantes (Xk)k, afin que pour presque tout ω ϵ Ω, on ait la convergence dans L²(μ) ou μ-presque partout de la série Σk ak T^{(X1+. . . +Xk)(ω)}(g)(x) pour certaines classes de fonctions g ϵ L²(μ) et de flot {Tt,t ϵ G} d'opérateurs de L²(μ) dans L²(μ) (où G est un semi-groupe de l'ensemble des réels). La deuxième partie porte sur des propriétés de mesures : quasi-Bernoulli et quasi-Bernoulli faible. On trouve notamment des conditions nécessaires et suffisantes pour qu'une mesure de Markov inhomogène soit quasi-Bernoulli ou quasi-Bernoulli faible. On caractérise à l'aide de ces conditions les mesures de Bernoulli qui sont quasi-Bernoulli ou quasi-Bernoulli faible. On prouve que si une mesure de Bernoulli n'ayant que des probabilités non nulles est quasi-Bernoulli faible alors elle est quasi-Bernoulli. La dernière partie est consacrée à l'étude du problème du temps de retour uniforme dans les systèmes exponentiellement mélangeant. Il s'agit d'avoir un recouvrement aléatoire de l'espace engendré par un processus exponentiellement mélangeant. Etant donné un recouvrement aléatoire, on obtient une estimation du nombre de recouvrements en fonction de la dimension maximale locale de la mesure.