Étude de la composante lente et de l'excès de VO2 chez les cyclistes de haut niveau lors des tests d'effort au laboratoire : nouvelle approche méthodologique
Auteur / Autrice : | Mehdi Abbas-Poor |
Direction : | Jean Medelli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science et technique des activités physiques et sportives |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Mots clés
Résumé
L’objectif de cette étude était de critiquer l’existence de l’excès de VO2 à partir du seuil anaérobie (SV2) lors du test incrémental et de la composante lente (C. L) de VO2 lors de l’exercice à intensité constante. 45 cyclistes de haut niveau ont participé à deux types d’épreuve incrémentale et à intensité constante (trois exercices aux intensités 25 W<SV2 ; = SV2 et 25 W >SV2). Lors du test incrémental, l’étude linéaire de la pente de VO2 a montré qu’à partir de SV2, 12 sujets sur 45 ne montrent ni inflexion ni déflexion; 15 sujets montrent une inflexion (excès de VO2 ) et 18 sujet montrent une déflexion. Nous avons utilisé le modèle non linéaire qui se rapproche le mieux des valeurs de VO2. Dans ce modèle, la dérivée de VO2 montre à quel moment le sens de la courbe de VO2 change (point extremum) et se révèle indépendamment du seuil anaérobie. L’interprétation des résultats de cette nouvelle méthode mérite des études complémentaires. Lors des trois exercices à intensité constante la cinétique de VO2 a été étudiée au moyen d’un modèle bi exponentiel au niveau de ses deux phases : Composante Rapide (C. R) et Composante lente (C. L). De nos résultats, il ressort que la C. L n’a respecté aucun des deux critères classiquement décrits dans la littérature, à savoir : excès de VO2 ≥ 200 ml/min et 10 % de C. R. En conséquence nous avons utilisé le modèle gaussien et nous avons constaté que l’aspect ondulatoire des courbes de ce modèle par rapport aux courbes du modèle bi exponentiel illustre plus précisément la réalité de la cinétique de VO2 (R² plus grand) et évoque plus des mécanismes d’adaptation de l’organisme aux besoins énergétiques, qu’une dérive de la VO2