Les relations de pouvoir : le cas des évènementiels sportifs internationaux
Auteur / Autrice : | Frédéric Lassalle |
Direction : | Emmanuel Métais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La recherche vise la compréhension des relations de pouvoir entre les institutions sportives internationales et les organisations sportives. L’étude qualitative des relations de pouvoir sur les événementiels sportifs internationaux permet de confronter l’exercice du pouvoir par l’entité dominante aux théories triangulaires (Machiavel, 1513 ; Baechler, 1978 ; Galbraith, 2007). Trois événementiels permettront de tester le modèle de pouvoir créé à partir des écrits de la science politique et de la sociologie : La Coupe du Monde de Rugby 2007, les America’s Cup 2007 et 2009 et les Jeux Olympiques d’hiver 2018. Le terrain du sport a été privilégié car les positions de chaque entité sont clairement définies par la structure de ce secteur, où l’institution internationale détentrice de l’événement domine la relation avec les organisations candidates et organisatrices. L’objectif d’un tel modèle de pouvoir est de fournir aux organisations présentes sur les événementiels sportifs internationaux des outils de compréhension du type de pouvoir exercé par l’entité dominante. Cette compréhension permettra aux organisations de devenir une force de proposition dans les relations, voire une force de contestation amenant à un renversement du pouvoir sur les événementiels. La volonté d’appréhender le pouvoir est nécessaire pour ces organisations compte tenu des nouveaux enjeux et du développement croissant de ce secteur d’activité.