L'application de Bâle II dans les pays émergents et le rôle controversé des agences de notation
Auteur / Autrice : | Linda Ismaiel |
Direction : | André Cartapanis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Résumé
La mise en place du nouvel accord de Bâle II représente un grand défi pour les pays émergents, et nécessite de leur part des efforts importants. Parmi ces défis figurent ceux relatifs aux limites des agences de notations, qui jouent un rôle primordial dans l’application de Bâle II, surtout dans ces pays. L’étude de ces limites et la vérification de la capacité des agences de notation à jouer un rôle efficace dans la réglementation prudentielle dans les pays émergents constituent l’objet principal de cette thèse. Dans cet objectif, nous menons deux études empiriques. La première porte sur la pratique du « seuil souverain » des agences de notation, qui pose un problème dans l’utilisation des notations externes dans le cadre de l’approche standardisée dans les pays émergents. La méthodologie adoptée dans cette étude consiste à estimer un modèle à correction d’erreur (ECM) sur les notations Fitch des entreprises bancaires et non bancaires des pays développés et émergents, pour la période (1997-2006). La deuxième étude vise à vérifier, en testant la cohérence des notations d’agence (Moody’s et S&P) avec la probabilité de défaillance bancaire dans les pays émergents, si ces notations transmettent effectivement au marché une information fiable au sujet des banques, et jouent ainsi un rôle efficace dans la discipline de marché dans ces pays. Dans cet objectif, la méthodologie de scoring et de mapping proposée par Carey et Hrycay (2001) est adoptée.