Phénoménologie de l'échappement tumoral dans un modèle murin de mélanome indictible
Auteur / Autrice : | Saïdi M'homa soudja |
Direction : | Anne-marie Schmitt-verhulst |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté des sciences (1969-2011) - Centre d'Immunologie Marseille-Luminy (1976-....) |
Résumé
L'impact du système immunitaire dans la progression tumorale est controversé. Dans les modèles de tumerus transplantées, ou spontanées exprimant des antigènes viraux, la réponse immunitaire anti-tumorale a été décrite comme soit diminuant soit favorisant la croissance tumorale. Nous avons évalué l'impact du système immunitaire sur deux tyes distincts de mélanomes induits chez la souris par la délétion conditionnelle de gènes suppresseurs de tumeur, l'exression concomitante d'un oncogène et d'un antigène tumoral. Le mélanome à croissance lente semble être ''ignoré'' par le système immunitaire. Alors que le mélanome ''agressif'' est infiltré par des cellules myéloïdes immatures et par des lymphocytes T présentant un phénotype ''épuisé'', en association avec une inflammation chronique systémique de type Th2. Contrairement aux autres modèles de tumeurs spontanées, le déclenchement de l'inflammation est ici indépendant de l'immunité adaptative, qui au contraire, retarde le développement tumoral, mais est supplanté par l'inflammation. Chez ces souris, des troubles dans l'hématopoïèse et un recrutement de cellules myéloïdes au niveau des organes lymphoïdes sont associés à une immunosuppression etravant la thérapie cellulaire par transfert adoptif. De façon intéressante, l'expression de gènes définissant la transition épithélio-mésenchymateuse, ainsi que des gènes codant pour des chémiokines et de cytokines immuno-modulatrices caractérisent la mélanome agressif comparé au mélanome non agressif, établissant ainsi un lien entre le processus de la transition épithélio-mésenchymateuse et des altérations des fonctions immunitaires