Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Claire Ceballos
Direction : Michel Camplo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’évolution de la thérapie génique réside essentiellement dans le développement de systèmes de transfert de gène. Les vecteurs synthétiques sont apparus comme une alternative prometteuse aux problèmes rencontrés lors de l’utilisation de virus comme transporteurs. Depuis quelques années, les amphiphiles dérivés de nucléosides développés au sein de notre Laboratoire sont utilisés dans le cadre d’applications biologiques variées (prodrogues, transport de biomolécules d’intérêt thérapeutique). Notre projet de recherche se propose de concevoir de nouveaux vecteurs de transfert de gènes. Deux familles de vecteurs ont été synthétisées : d’une part des nucléolipides cationiques et d’autre part des nucléolipides phosphorylés anioniques. La première famille de composés est constituée de nucléolipides avec des chaînes oléyles et une tête polaire ammonium. La synthèse de ces différents analogues a été élaborée suivant différentes variations structurales : remplacement de la base naturelle par une base universelle, modification de la partie osidique par une partie acyclique, modification de la position de la tête polaire. La deuxième famille de vecteurs est issue de la synthèse de nucléolipides phosphorylés sur la base d’une approche faisant intervenir des intermédiaires de type phosphoramidite. Différentes études physico-chimiques (DLS, MET, BET) mettent en évidence la formation d’organisations supramoléculaires de ces nucléolipides en milieu aqueux et leur capacité à se lier à l’ADN. Le potentiel de chacun de ces composés en tant que transporteur de divers agents nucléiques (ADN, siRNA) a été évalué in vitro sur différentes lignées cellulaires. Certains lipides cationiques présentent une capacité de vectorisation du siRNA comparable voire supérieure à celle du composé de référence. Les nucléolipides anioniques se sont révélés capables de transfecter l’ADN plasmidique sur des cellules Hek.