Thèse soutenue

Indices de forme et de texture : de la 2D vers la 3D : application au classement de noyaux de cellules

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Auteur / Autrice : Guillaume Thibault
Direction : Jean SéqueiraJean-Luc Mari
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique. Imagerie numérique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....)

Résumé

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ADans cette thèse, nous présentons une approche de reconnaissance de forme pour la caractérisation et le classement de noyaux de cellules prélevées chez des patients atteints par la maladie de la progéria. Les noyaux sont marqués par immunofluorescence puis observés au microscope à fluorescence. L’analyse des noyaux doit permettre de diagnostiquer s’ils sont normaux ou pathologiques. L’approche est basée sur une modélisation systématique des ´éléments de diagnostic (forme, texture, trous et focis) par différentes caractéristiques et algorithmes de classement par apprentissage supervisé. La première partie s’intéresse au classement des noyaux en fonction de leur forme. Nous effectuons une caractérisation efficace par indices de forme, parmi lesquels quatre nouveaux indices de notre conception. Ces indices permettent de discriminer la forme et ainsi construire un sous-modèle de classement efficace. En début de deuxième partie, nous proposons une nouvelle méthode de caractérisation statistique de l’homogénéité de la texture. Cette technique est basée sur le dénombrement des régions de même niveau de gris. Les informations extraites sont stockées sous forme matricielle puis caractérisées à l’aide d’indices de texture dont deux nouveaux qui détectent les textures ayant de grandes zones homogènes mais d'intensités différentes. Ces indices et cette méthode se sont révélés pertinents pour améliorer le classement des noyaux. L’expertise des noyaux est également basée sur la présence d’´éléments locaux de textures spécifiques (les trous et les focis), parfois constitués de quelques pixels. Pour les modéliser, nous proposons une succession d’étapes qui forment un procédé générique d’analyse statistique. Celui-ci est basé sur la représentation de la texture par sa carte d’élévation 3D. Les éléments sont extraits, caractérisés par indices de forme 3D, filtrés par classement pour affiner leur pouvoir de caractérisation et enfin dénombrés. Après avoir modélisé tous les éléments de diagnostic, nous fusionnons les sous-modèles dans un modèle final qui classe de manière fiable et efficace les noyaux de cellules.