Ethique, droit et politique chez Jürgen Habermas

Ethics, right and politics by Jürgen Habermas

• Auteur / Autrice : Rachid Zouaoui
• Direction : Pierre Livet
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Cognition, langage, éducation
• Date : Soutenance en 2009
• Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
• Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Morale

Droit

Habermas, Jürgen (1929-....)

Démocratie participative

Résumé

Dans ''Droit et démocratie'' (1997), Habermas procède à une reconstruction du système des droits et de la démocratie. Il démontre la co-originarité de l'autonomie privée et de l'autonomie publique et parvient à résorber la tension entre droits de l'homme et souveraineté populaire. Ce travail se propose de restituer les différents moments de ce paradigme procédural tout en montrant qu'il ne peut fonctionner sans le secours d'une théorie de l'agir communicationnel. La première partie entreprend de dégager les présupposés anthropologique et pragmatique de la démocratie délibérative habermassienne qui déterminent l'orientation de toute vie civique possible et fondent de façon décisive le type d'appartenance d'un individu à sa communauté. La seconde partie est consacrée aux rapports qu'entretiennent institutions juridiques et démocratie délibérative. Le droit moderne, réinterprété à la lumière de l'Ethique de la discussion, constitue la garantie de légitimité dont une démocratie moderne a besoin. Ce nouveau modèle a toutefois des limites : il semble évacuer la question de la rationalité pratique et décharger les citoyens de toute responsabilité. La troisième partie présente l'articulation concrète de morale, droit et démocratie. Pour rendre compte de cette citoyenneté en acte, je développe l'idée d'autonomie sociale, synthèse de l'autonomie privée et de l'autonomie publique. Elle se constituerait autour d'un noyau substantiel, une théorie de l'agir communicationnel. La quatrième et dernière partie aborde la question d'une citioyenneté postnationale et de la possibilité d'établissement d'un lien civique à un âge postnational.