Thèse soutenue

Le vocabulaire de l’apparence et de la ressemblance chez Homère : étude sur le verbe « eoika » et les formes apparentées : Homère, Hésiode, Hymnes homériques

FR
Auteur / Autrice : Frédéric Trajber
Direction : Didier Pralon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Espaces, cultures, sociétés
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR

Le sens comparatif du verbe grec EOIKA, « être pareil à », est généralement tenu pour le sens premier, en même temps qu’il est considéré comme signifiant une ressemblance plastique, visuellement constatable. L’étude des emplois du verbe dans les œuvres d’Homère et d’Hésiode, ainsi que dans les « Hymnes homériques », montre qu’au contraire le sens normatif du verbe impersonnel EOIKE, « il est séant, il est socialement convenable », est premier, tandis que le sens comparatif des emplois personnels est secondaire et signifie une ressemblance conçue comme une adéquation abstraite qui n’implique pas forcément une similitude visible. L’examen des emplois des formes dérivés, AEIKES, EPIEIKES, IKELOS, etc. Confirme ces observations. De ce fait, il est proposé de rattacher le verbe EOIKA, réputé sans étymologie, à la racine i. -e. *weik’-, « s’installer, s’établir ».