Bernard Zehrfuss, un architecte français (1911-1996) : une figure des Trente Glorieuses
Auteur / Autrice : | Christine Desmoulins |
Direction : | François Loyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'architecture |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Mots clés
Résumé
Cette étude présente une approche monographique du parcours de l'architecte français, Bernard Zehrfuss. Figure majeure de l'architecture de la seconde moitié du XXe siècle en France, il est auteur ou co-auteur de bâtiments marquants de l'après-guerre. Grand Prix de Rome en 1939, il dirige la reconstruction de la Tunisie et s'engage très tôt dans la modernité pour se rallier à des modes de production novateurs, collaborant avec les plus grands ingénieurs ou constructeurs de son temps. La thèse se divise en trois parties :dans la première partie, le parcours chronologique replace la vie et la carrière de l'architecte dans le contexte historique, culturel, politique, technique et architectural de son époque. La deuxième partie retrace l'action de Bernard Zehrfuss à la Direction des services d'architecture et d'urbanisme en Tunisie, sous le régime du Protectorat français entre 1943 et 1947, dans le contexte plus général du laboratoire des villes à reconstruire en Afrique du nord. Cette expérience ayant donné à l'architecte les fondements d'une démarche et d'une méthodologie, cette partie comporte un chapitre sur l'agence qu'il crée à Paris dès son retour en France. La troisième partie présente des œuvres phares, témoignant de l'originalité de sa réflexion, soit huit réalisations et une œuvre non construite (le Cimetière national de Gammarth, l'imprimerie Mame à Tours, l'usine Renault de Flins, le siège de l'Unesco et ses extensions à Paris, le palais du Cnit à La Défense, un projet de gratte-ciel à La Défense, à Paris, l'hôtel du Mont-d'Arbois à Megève, le siège de la société Sandoz à Rueil-Malmaison, le musée de la Civilisation gallo-romaine à Lyon.