Etudes fonctionnelles de protéines clés du développement gonadique chez la chèvre
Auteur / Autrice : | Ayhan Kocer |
Direction : | Eric Pailhoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Versailles-St Quentin en Yvelines |
Résumé
Chez les mammifères, la gonade embryonnaire a la potentialité de se différencier en deux organes morphologiquement et physiologiquement différents : un testicule ou un ovaire. L’orientation de la différenciation gonadique vers l’un ou l’autre des deux sexes va dépendre de la présence ou non d’un gène porté par le chromosome Y : le gène SRY. En sa présence, la différenciation testiculaire va avoir lieu, à l’inverse en son absence la différenciation ovarienne sera privilégiée. De nombreuses études visent encore à élucider les voies moléculaires impliquées dans cette différenciation gonadique. C’est dans cette optique que j’ai œuvré au cours de ma thèse et ceci en utilisant le modèle caprin. Ainsi, nos études sur le gène PrnD semblent indiquer que la protéine Doppel peut être impliquée dans la différenciation gonadique. Par ailleurs, nos travaux sur les gènes R-spondin ont permis d’apporter de nouvelles données moléculaires sur la fonction de deux gènes clés de la différenciation ovarienne, RSPO1 et FOXL2. Nos résultats démontrent pour la première fois qu’un ovaire présente très précocement au moins deux types de cellules somatiques ; celles exprimant RSPO1 qui sont en étroites relations avec les cellules germinales, et celles exprimant FOXL2 qui sont directement impliquées dans la stéroidogenèse ovarienne fœtale. Outre ces résultats, nos travaux ouvrent différentes perspectives d’études concernant entre autre, le rôle de RSPO1 sur les cellules germinales, le lien entre FOXL2 et un de ses nouveaux gènes cibles potentiels, RSPO2.