Eléments finis hybride déplacement perforés pour le calcul des structures aéronautiques rivetées
Auteur / Autrice : | Nicolas Leconte |
Direction : | Eric Markiewicz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie mécanique |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Valenciennes |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'automatique, de mécanique et d'informatique industrielles et humaines (Valenciennes, Nord ; 1994-...) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Lors de l’étude par éléments finis de structures aéronautiques soumises à l’impact, la prédiction des modes de ruine engendrés au sein ou au voisinage des assemblages rivetés, s’avère, encore aujourd’hui, délicate. En particulier, une difficulté majeure est liée à l’incompatibilité de l’échelle de l’aéronef et de celle de l’assemblage riveté. En effet, alors que la modélisation EF fine de l’assemblage riveté est requise pour localiser l’initiation et la propagation de la rupture, le nombre d’éléments nécessaire pour mailler la structure devient irréaliste. Il est donc proposé de formuler un super-élément fini perforé, permettant de localiser les champs mécaniques dans une structure soumise à un chargement de dynamique rapide. Le premier chapitre introduit les méthodes numériques permettant la représentation des discontinuités, et les notions relatives à la formulation de super-éléments finis. Il permet le choix pour la poursuite des développements de l’élément perforé de Piltner. Ensuite, les hypothèses liées à la formulation de ses fonctions d’interpolation sont identifiées. De plus, leur étude numérique (ordre 4) fournit des résultats jugés suffisamment satisfaisants pour la poursuite des travaux. Le chapitre III identifie les hypothèses liées au principe variationnel de cet élément : il est restreint aux calculs élastostatiques et ne permet pas la modélisation d’un assemblage riveté. Les résultats numériques obtenus (élément à 8 nœuds, élastostatique) étant jugés suffisamment satisfaisants pour la poursuite des travaux, les hypothèses limitant l’élément de Piltner à l’élastostatique sont levées, puis la nouvelle formulation est adaptée aux calculs de dynamique rapide.