Contribution à la caractérisation d'alliages métalliques à faible ductilité après re-fusion et solidification in situ
Auteur / Autrice : | Olivier Péniguet |
Direction : | Jean-Paul Bricout |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie mécanique |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Valenciennes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans le domaine de l ‘élaboration par coulée des alliages métalliques, le recours aux nouvelles technologies visant à améliorer la productivité s’accompagne généralement d’une augmentation de l’occurrence de défauts structuraux, le plus souvent liés au refroidissement depuis l’état liquide. L’identification et la prédiction de ces défauts, essentiellement des criques internes ou de surface, nécessitent la mise en place de moyens d’analyse spécifiques. Le LAMIH a mis au point des essais originaux reposant sur la possibilité de re-fusionner un alliage avant sa caractérisation, permettant aussi de respecter l’histoire thermomécanique et de reproduire des conditions proches des applications industrielles étudiées. Les études présentées dans ce mémoire apportent une contribution significative à cette thématique en proposant des modélisations et des simulations numériques représentatives des phénomènes occurrents lors d’essais de rétreint et plus généralement d’applications thermomécaniques et métallurgiques. Il s’agit notamment de définir, au travers d’une étude sur un acier au carbone, les potentialités et aptitudes de ce type d’essai pour répondre à des problématiques de rhéologie à chaud. L’essai dit ''de rétreint'' spécifiquement développé pour l’étude expérimentale des alliages métalliques à faible ductilité et des structures bridées, a fait l’objet d’une analyse phénoménologique fine et une méthode d’identification du comportement mécanique thermo-viscoplastique de l’alliage testé a été proposée. Les analyses, menées à partir des modélisations et simulations thermomécaniques proposées, permettent de mieux cerner les paramètres influents de ce type d’essai et d’établir les capacités de prédiction en termes de caractérisation des interfaces et des zones à forts gradients de texture, de température et de contraintes (zones thermiquement affectées, interfaces outils/pièces, …)