Imagerie quantitative de bioluminescence appliquée à un modèle murin syngénique de lymphone exprimant le CD20 humain : analyses de l'influence du volume tumoral sur la réponse au rituximab, et de l'effet thérapeutique de neutrons et de nanoparticules chargées.
Auteur / Autrice : | David Daydé |
Direction : | Pierre Bardos, Guillaume Cartron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la Vie et de la Santé |
Date : | Soutenance le 03/10/2008 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : SST/EA 3853 - Immunologie - Pharmaco -Génétique des Anticorps Thérapeutiques |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Paintaud |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Le Pape | |
Rapporteur / Rapporteuse : André Pelegrin, Gilles Salles |
Mots clés
Résumé
L’objectif général du travail de thèse a donc été d’analyser le rôle respectif du volume tumoral et des paramètres pharmacocinétiques dans la réponse au rituximab en utilisant des moyens d’imagerie adaptés aux modèles murins et à la cancérologie. Dans une première partie nous avons utilisé une lignée lymphomateuse T (El4) syngénique de souris C57Bl6J, transduite par le CD20 humain et transfectée avec le gène de la luciférase. Dans une seconde partie une seule injection de rituximab a été réalisée et la concentration a été évaluée par une méthode ELISA. L’analyse des concentrations au cours du temps nous a permis de montrer une très grande variabilité d’exposition au rituximab semblable à l’observation faite chez l’homme. Nous avons pu modéliser les concentrations de rituximab et la progression des foyers tumoraux par la construction d’un modèle concentration/effet nous permettant de démontrer l’existence d’une relation entre l’efficacité du rituximab et le volume tumoral. Enfin dans un troisième volet nous avons utilisé le modèle cellulaire afin d’évaluer in vitro l’usage de particules d’oxydes de gadolinium ou de bore.