Le traitement spécial et différencié dans les accords du GATT/OMC : l'apport de la déclaration de Doha.
Auteur / Autrice : | Aziz Chellaf |
Direction : | Jean Rossetto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Soutenance le 06/11/2008 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe d'études et de recherches sur la coopération internationale et européenne (Tours ; 1985-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Mohammed Zerouali |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Pancracio | |
Rapporteur / Rapporteuse : Mohammed Zerouali, Jean-Paul Pancracio |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Déclaration de la quatrième Conférence ministérielle de l’OMC s’est assignée comme objectif de rendre le traitement spécial et différencié plus contraignant, plus pratique et plus opérationnel. Par son mandat placé sous le signe de développement, la Déclaration de Doha marque une renaissance du traitement spécial et différencié dans les négociations commerciales multilatérales après que les résultats de l’Uruguay Round ont réduit celui-ci à de simples dispositions transitoires. Cette nouvelle impulsion donnée au traitement spécial et différencié est frappante à plusieurs égards : accès aux marchés, accès aux médicaments, assistance technique, etc. Cet intérêt aux questions des pays en développement intervient à un moment où les pays en développement se veulent très actifs au sein de l’institution genevoise. De par leur utilisation du mécanisme de règlement des différends ainsi que de par leur institution de diverses coalitions les pays en développement montrent leur prise en conscience de bénéfice qu’ils peuvent acquérir en participant pleinement au processus de l’OMC.