Thèse soutenue

Etude conjuguée géochimique/hydrologique des relations nappe-rivière dans une zone humide : cas de la zone humide alluviale de Monbéqui, France

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Auteur / Autrice : Brenda-Xiomara Ochoa-Salazar
Direction : Michel LoubetJosé Miguel Sanchez-Pérez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Hydrogéochimie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Toulouse 3

Résumé

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Une étude combinant analyses de terrain et analyse expérimentale en laboratoire vise à identifier les caractéristiques des eaux d'une zone humide, ainsi que les processus á l'origine de ces caractéristiques. La zone humide alluviale étudiée, celle de Monbéqui (25 ha), située á 50 km de Toulouse, est un milieu complexe, lieu de rencontre de masses d'eau de rivière et de nappe, d'intrants additionnels (engrais agricoles, rejets domestiques) et zone ou se déroulent de nombreuses réactions biologiques. Afin d'identifier les multiples apports et réactions á l'origine des caractéristiques de ces eaux, l'approche adoptée est celle d'une analyse en multi-composants, dans des diagrammes de mélange. L'analyse dans ces représentations d'éléments conservatifs (18O/16O, Cl-, Na+ et Ca2+) permet d'identifier trois masses d'eau: l'eau de Garonne, et deux eaux de nappe de nature différente. L'analyse des concentrations d'éléments non conservatifs (COD, NO3-, DO, Mn, Fe) associés à des réactions biogéochimiques de la matière organique, relativement á leurs concentrations attendues par de simples mélanges entre masses d'eau, permet d'identifier et quantifier les excès et déficits de ces composants, et de définir spatialement des zones présentant vis-à-vis des excès ou déficits de ces composants des caractéristiques distinctes. Ces zones sont associées à différentes conditions d'évolutions, par oxydation de matières organiques d'origines distinctes: deux flux de matières organiques d'origines distinctes sont distingues, un flux de matière organique apporté par la Garonne et qui s'oxyde lorsque celle ci entre en contact avec l'aquifère de la zone humide, donnant lieu à une série de réactions qui se traduit par une zonation spatiale des déficits de COD, NO3-, DO et excès en Mn, Fe le long des berges de la Garonne vers l'intérieur de la zone humide. . .