Immunomodulation par les molécules HLA-G solubles dans les syndromes lymphoprolifératifs et la GVHD aïgue : interaction avec des partenaires cellulaires de la réponse immunitaire
Auteur / Autrice : | Amélie Le Maux |
Direction : | Gilbert Semana, Laurence Amiot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Résumé
Lors de ce travail, l’expression et le potentiel immunomodulateur des molécules HLA-G solubles ont pu être mis en évidence dans deux types de contexte pathologique. Tout d’abord, des patients atteints de syndromes lymphoprolifératifs démontrent un taux plasmatique significativement élevé en molécules HLA-G solubles fonctionnelles, comparé à des sujets sains. Et, lors de la greffe de cellules souches hématopoïétiques du sang périphérique, un faible taux plasmatique en molécules HLA-G solubles est corrélé avec l’occurrence de la maladie du greffon contre l’hôte. Par la suite ont été constatés (i) un lien potentiel entre les molécules HLA-G solubles et les lymphocytes T régulateurs naturels, et (ii) une inhibition par HLA-G de la fonction activatrice des cellules dendritiques sur les NK. Ceci renforce l’implication de ces molécules (a) dans l’échappement des greffes à l’immunosurveillance et (b) dans la mise en place d’un environnement tolérogène bénéfique en transplantation.