Thèse soutenue

Effets de fongicides anti-Botrytis sur les organes végétatifs et reproducteurs de la vigne

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Auteur / Autrice : Anne-Noëlle Petit
Direction : Christophe ClémentNathalie Vaillant-Gaveau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et physiologie végétales
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Reims

Résumé

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Au vignoble, l’utilisation de fongicides est indispensable pour lutter contre la pourriture grise, causée par le pathogène Botrytis cinerea. L’application de fongicides anti-Botrytis est recommandée à trois stades de développement de la vigne : fin floraison (stade A), fermeture de la grappe (stade B) et début véraison (stade C). Parmi ces fongicides, le fludioxonil et le fenhexamid, qui appartiennent à des familles chimiques différentes, sont couramment utilisés. Dans un objectif de limitation d’emploi des pesticides, il est nécessaire de mieux connaître les effets de ces produits sur la physiologie de la plante. L’impact de ces fongicides anti-Botrytis a donc été évalué à la fois sur les organes végétatifs et reproducteurs de la vigne. En effet, les organes végétatifs, par leur activité photosynthétique, assurent la nutrition nécessaire à la croissance de la plante. Concernant les organes reproducteurs, leur développement va déterminer le rendement. La photosynthèse a donc été utilisée comme paramètre physiologique afin d’étudier le stress provoqué par les fongicides sur les organes végétatifs. Les réponses de défense ont également été évaluées puisque le stress chimique, généré par les traitements anti-Botrytis, pourrait activer ces réponses. Concernant les effets des fongicides sur les organes reproducteurs, des facteurs pouvant influencer leur efficacité ont été évalués : (i) le stade de traitement, (ii) le mode d’action du fongicide, (iii) la pression de sélection exercée par les fongicides sur le pathogène et enfin (iv) les réponses de défense de la vigne