Les engagements partiels des États à l'égard des conventions internationales relatives aux droits de la personne humaine
Auteur / Autrice : | Assiogbon Fafadji Koueviakoe |
Direction : | Dominique Breillat, Koffi Ahadzi-Nonou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Poitiers en cotutelle avec Université de Lomé |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Poitiers. UFR de droit et sciences sociales (1970-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'irruption des droits de la personne humaine dans le champ du droit international s'est heurtée à la résistance des États. Cette résistance a contraint les Nations Unies et les organisations régionales dans lesquelles les conventions ont été élaborées à prévoir des clauses permettant aux États de restreindre la portée de leurs obligations. Cette restriction devrait entraîner une large participation aux instruments internationaux de protection des droits de l'homme. Dans cette perspective, deux catégories de procédés normatifs ont été prévues. Tout d'abord, les réserves qui constituent une première catégorie de clauses destinées à moduler les engagements des États dans les traités relatifs aux droits de la personne humaine ont favorisé une large adhésion conventionnelle. Mais, les réserves étant un procédé juridique propre au droit international classique, elles ont été adaptées à la spécificité des traités relatifs aux droits de la personne humaine. Ensuite, à la faveur de l'évolution de la protection internationale des droits de l'homme, d'autres techniques concurrentes aux réserves on été élaborées pour inciter toujours les États à adhérer aux instruments normatifs de sauvegarde des droits fondamentaux. D'une part, des clauses facultatives ont été insérées dans ces conventions pour permettre l'acceptation progressive des mécanismes de garantie des droits consacrés. D'autre part, des conventions à la carte ont été élaborées pour adapter la participation des États. Enfin, le traité de Rome instituant la CPI a prévu des clauses qui sont des concessions aux États très attachés à leur souveraineté.